Dernière nuit à Twisted River de John Irving
États-Unis, années 50 : les Baciagalupo, une famille de bûcherons qui conduisent les troncs d’arbres sur les rivières, mènent une vie presque ordinaire. Jusqu’au jour où le fils découvre son père au corps à corps avec un ours ! Sans hésiter, Danny abat la bête. Bel acte d’héroïsme filial si l’animal n’était en réalité la maîtresse du shérif, une Indienne de 120 kilos qui semblait passer du bon temps avec le paternel… Les voici donc obligés de fuir, poursuivis dans tout le nord du pays pendant cinquante ans ; veillés de loin en loin par l’étrange Ketchum, « chasseurs de connards » de son état.
Depuis Dernière nuit à Twisted River, je mets du miel dans ma pâte à pizza et je ne regarde plus les poêles du même oeil... Irving est encore une fois merveilleux en conteur d'histoire, et même s'il y parfois quelques longueurs, on se délecte de ses personnages si incroyables et de leurs vies si improbables.